LE GOÛT

Manger. Un acte si quotidien. Manger à la maison, à la cantine, en ville, chez des amis, sur le pouce…

Un acte politique ? Dis-moi ce que tu mets dans ton assiette et je tenterai de décrire la société à laquelle tu appartiens, voire même ce qu’elle dit de ton époque.

Un acte de santé ? Ou de mauvaise santé, au choix. Regardons bien les images qui défilent ci-dessous et posons-nous la question du rapport qu’il peut exister entre l’offre alimentaire (disons de type occidental contemporain), et ce que les autorités médicales appellent depuis quelques années les « maladies de civilisation ». Diabète, obésité, troubles cardio-vasculaires.

Un acte de plaisir ? Du moins si on l’entretient dans une certaine harmonie au quotidien. Autrement, comme le disait feu Pierre Rabhi, « Avant, quand on passait à table, on se souhaitait bon appétit. Bientôt, avec l’alimentation industrielle, il faudra plutôt se souhaiter bonne chance ! ».

La plupart des photos de cette page ont été prises au smartphone, cet outil nomade bien pratique dont j’abuse pour photographier une assiette à la volée, n’importe où, n’importe quand et parfois avec n’importe quoi dedans.

Good, Street ou Junk-food, il y en a pour tous les palais.

Gastro mais pas trop

Quand on cherche un peu, il est possible de tomber sur des enseignes qui travaillent pas trop mal. On ne parle pas de « produit », tant les restaurateurs d’aujourd’hui sont contraints de composer avec des exigences comptables étriquées. Mais quelques-uns tirent leur épingle du jeu en tentant des initiatives et des approches du type « contre mauvaise fortune bon cœur » qui les honorent.

Avoir la frite

La pomme de terre coupée en bâtonnets eux-mêmes frits dans l’huile bouillante, ça vous parle ? Allez, soyez sincères, quand vous entrez dans un estaminet quelconque, c’est une des denrées sur laquelle vous vous ruez. C’est tellement plus simple de commander une assiette de frites au restaurant que de les préparer chez soi, qui avec de la graisse de bœuf et la variété incontournable de patate Bintje (version outre-quiévraine), qui dans un bain de graisse de canard (façon gasconne dans le Sud-ouest), qui encore dans l’huile de tournesol (non mais t’as pas calculé le point de fusion qui est franchement anti-oméga-3 ? ).

Pizza party

Il faut s’y résoudre, la pizza est bien le plat le plus populaire sur la planète devant le ramen japonais, le burger made in US et la paëlla. Les photos ci-dessous proviennent de Bergame, de Florence ainsi que de chez moi.

Autrefois, dans un entretien que j’eus avec Jean-Claude Carrière, je me rappelle que le mot « pizza » déclenchait chez lui une irritation pareille à une éruption cutanée. Je vous invite à lire pourquoi. Il n’empêche. La pizza, qu’elle soit l’œuvre de la mamma du Piémont ou issue du distributeur-en-trois-minutes-toute-chaude qui borde désormais les ronds-points, est un de ces plats trop populaires pour être disqualifiés.

Bien manger

La malbouffe -ou, disons, l’aléatoire alimentaire- ne vous satisfait pas ? Alors faites défiler la liste des p’tits plats qui suivent, concoctés avec amour dans l’un des antres du guide Michelin. Je ne vous dis pas où, on en a déjà parlé sur ce site. Là, on travaille bougrement bien. Et ça, ça console du reste !

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